Soigner la Terre - Repenser l'Elevage
Mardi 27 Mai 2025 à 17h30
Conférence Débat
Haut Verdon
Soigner la Terre - Repenser l'Elevage
Un chemin vers la dignité
Une initiative qui vise à s’interroger sur le devenir de notre Terre et promouvoir dans le Haut Verdon diverses manières de la soigner, l’enrichir, l’aimer:
Car notre Terre, malade, a plus que jamais besoin de nous.
Le soin de la Terre
1 - La Qualité du Sol
Le sol est un habitat pour de nombreux organismes vivants qui fournissent une large gamme de services écosystémiques, y compris la fertilité du sol.
L’entretien d’un sol sain est vital pour maintenir une bonne vie microbienne. (Les sols vivants et fertiles constituent la base de l’agriculture durable).
Différents paramètres permettent d’évaluer la qualité des sols :
- En premier lieu, la macrofaune (vers de terre, fourmis, araignées, etc.) modifie physiquement le sol en transformant et recyclant la matière organique. Cette activité contribue au maintien de la porosité et de la stabilité structurale du sol.
- Ces organismes agissent en conjonction avec la mésofaune (par exemple, les arthropodes) et la microfaune (organismes et animaux de taille microscopique), qui régulent les propriétés chimiques et biologiques du sol.
- Enfin, les micro-organismes (bactéries et champignons) jouent un rôle crucial dans la régulation de la vie du sol. Ils participent au recyclage des éléments et influencent la biodisponibilité des nutriments pour les plantes.
- Tout en régulant la santé du sol. (Christel et al ; 2022).
[ Durabilité Environnementale ]
Le secteur agroalimentaire est l’un de ceux qui contribuent le plus à l’impact environnemental en termes d’épuisement des ressources, de dégradation des sols, d’émissions et de production de déchets.
Le modèle biodynamique a été reconnu comme plus durable et plus résistant, notamment face au changement climatique. L’amplitude des réponses des plantes aux menaces climatiques est plus élevée en biodynamie qu’en gestion conventionnelle.
2 – Les Pratiques
(Pas si difficiles à mettre en place pour ensuite expérimenter):
Les préparations composées de : bouse de corne, plantes médicinales, minéraux silice : diluées dans l’eau, brassées énergiquement et pulvérisées en dose homéopathique sur les cultures ou sur le sol, ou diluées dans les composts.
La bouse de corne : première pratique essentielle
Elle est élaborée en introduisant de la bouse de vache dans une corne de vache qui a vêlé au moins une fois. Bien évidemment, aucun animal n’est tué pour l’élaboration des préparations, ni même écorné (interdit évidemment).
Les cornes sont récupérées sur des animaux abattus à d’autres fins. La corne remplie est ensuite enterrée de l’équinoxe d’automne à l’équinoxe de printemps.
A sa sortie de terre, la bouse qui a été introduite dans la corne est totalement métamorphosée, elle n’a plus d’odeur et présente une forte activité biologique.
La bouse de corne ainsi obtenue est ensuite diluée (compter 100 grammes dans 30 à 35 litres d’eau pour un hectare) Elle est pulvérisée au printemps sur terre réchauffée et/ou à l’automne sur terre encore chaude.
- Cette dernière est un puissant édificateur de la structure du sol.
- Elle favorise l’activité microbienne et la formation d’humus.
- Elle régule le pH du sol en accroissant celui des sols acides et en atténuant celui des sols alcalins.
- Elle stimule la germination des graines, la croissance générale du système racinaire et particulièrement son développement vertical vers la profondeur.
- Elle accroît le développement des légumineuses et la formation de leurs nodosités.
- Elle aide à la dissolution des formations minérales dans les sols, même en profondeur (alios).
Autres préparations pouvant être pulvérisées pour les grandes et petites surfaces et pour le compost :
- La préparation 501 (silice de corne) agit en complément de la bouse de corne et est pulvérisée sur la partie aérienne des plantes. Elle accompagne le développement de la plante et a une action bénéfique sur la qualité alimentaire des produits.
- La préparation 502 (achillée millefeuille) a une action sur la mobilité du soufre et de la potasse.
- La préparation 503 (camomille matricaire) stimule la croissance des plantes et les fortifie.
- La préparation 504 (ortie) favorise une bonne humification.
- La préparation 505 (écorce de chêne) renforce l’immunité des plantes contre les maladies.
- La préparation 506 (pissenlit) a une action particulière sur les processus de la potasse, du calcaire et de l’azote.
- La préparation 507 (valériane) a une action sur la mobilité du phosphore et une action anti-stress important.
Porteurs de cette initiative nous proposons :
- D’inviter un ou plusieurs conférenciers afin d’expliquer les éléments décrits succinctement.
- De contacter et de recenser les agriculteurs et propriétaires possédant des terres, intéressés par la démarche.
- De concevoir un accompagnement.
- D’inviter aussi les agriculteurs biodynamistes de notre région à témoigner de leur expérience.
- D’inciter des souteneurs du projet à aider à la dynamisation et l’épandage (encadré par les propriétaires agriculteurs.)
- De chiffrer l’investissement et de trouver les fonds nécessaires.
- D’envisager la production sur place des divers ingrédients nécessaires aux préparations.
3 - Une Intuition Confirmée - l’Art Musical au Service de la Terre
Par le passé on a toujours su, intuitivement, que la musique favorise la croissance de la pousse des herbes et de la floraison (la preuve : les paysans jouaient et chantaient et les cloches des vaches et moutons sonnaient dans les prés et montagnes). Des recherches dans ce sens confirment l’interaction positive entre les végétaux et les pratiques musicales (instruments ou chants).
cf. : Repenser l’Élevage de René Becker et aussi dans le Monde, de manière différente : la réalité expérimentée de la Musique comme Thérapie 17.12.24
(Après échanges avec une chorale de la vallée, celle-ci s’est proposée pour accompagner les épandages et les semailles.)
Le premier pas présentant la fertilité de la Terre abordé.....
Osons envisager pour l’élevage une voie vers la dignité.
1 - Comment reprendre la maitrise de notre élevage et de notre alimentation?
2 - Comment faire bien quand tout l’encadrement productif agricole a pour unique objectif d’augmenter la rentabilité des produits et les marges des exportations et conduit ainsi à faire du mauvais boulot?>
Il faut nous pencher ensuite sur :
- La sélection et l’observation des animaux de ferme et des bêtes de pâturages au vu de notre terroir, avec son sol, son microclimat, son histoire. Un potentiel qu’il s’agit de soutenir pour aller vers un équilibre optimal.
- L’alimentation : la rotation des cultures, les divers fourrages.
- La bonne proportion d’animaux et de cultures variées : réhabilitons d’urgence les équilibres agro-sylvo-pastoraux.
L’action humaine consiste à percevoir les besoins, les opportunités, les aménagements nécessaires.
Il faut se recentrer sur le travail avec le vivant L’alimentation, la conduite des troupeaux et la sélection, trois piliers qui peuvent être revisités dans une approche vivante, fondée sur des pratiques traditionnelles et biodynamiques.
A l’encontre de ce que prône le projet gouvernemental pour l’agriculture (génétique, robotique, numérique).
De fait, même si une certaine sensibilité est présente dans la vallée, affiner nos pratiques présentes et futures montrera une vision dynamique qui servira au moins de modèle d’initiative au niveau régional pour le présent et le futur.
Voir la site externe pour plus info.:
La Biodynamie, qu’est-ce c’est? Définition et Principes
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